On peut les apercevoir de très lois. La plus haute (69m, 16 étages), la pagode de Mille Éveils(Qianxun Ta), est la plus élégante. Elle domine ses deux voisines, plus basses(43m, 10 étages) au style plus emppâté. Érigées aux IXe et Xe siècles, leurs architecture s’inspire de la Grande Pagode de l’Oie Sauvage à Xi’an. L’ascension de la montagne de Cang en télécabine en visitant le monastère de Zhonghe. Culminant à 4 122 m au pic Malong, elles soulignent la vie ouest du lac sur toute sa longueur. et la balade du temple de Gantong, construit sur les flancs de la chaîne de Canshan sous la dynastie des Tang, il fut reconstruit sous les Ming, et servit alors de refuge à des lettrés en exil.
Du temps du royaume de Nanzhao(738-902 apr.J.-C.), la région de Dali vivait en dehors du contrôle politique chinois, tirant sa prospérité de commerce entre la Chine, le Tibet et la Birmanie. Le bouddhisme a déjà pénétré ici, au milieu du 8e siècle, ce royaume s’étendit avec les tibétains pour combattre l’expansionnisme chinois. Par la suite, il ne cessa de renverser ses alliances avec ses deux écrasants voisins, jouant habilement sur l’évolution des rapports de force. À son apogée, le Nanzhao étendit sa zone d’influence largement au-delà des frontières du Yun’nan d’aujourd’hui, en contrôlant de larges parties de l’Asie du Sud-Est.
Après la chute de ce royaume, un nouvel État pluriethnique prit le relais: le royaume de Dali(937-1253), dirigé par l’aristocratie bai, qui connut son age d’or sous la dynastie des Song, au XIIe siècle. Les souverains bouddhistes étaient si peur et certains entrèrent en religion et se firent moines. Les rives du lac Erhai portent de nombreuses traces qui témoignent de l’épanouissement du bouddhisme. Sons Qubilai, fondateur de la dynastie de mongole des Yuan(1279-7368), la région de Dali et le Yuannan furent rattachés définitivement, et non sans mal, au reste de l’Empire céleste. Aujourd’hui encore, on croise de nombreux musulmans dans les village de la région. Ce sont des descendants des soldats recrutés en Asie central pour combattre dans les rangs de l’armée sino-mogole de l’époque. Appelés Hui, ils constituent une nationalité particulière de la Chine moderne car ce sont les critères religieux, plus que les traits ethniques, qui les différencient de leurs voisins. À cela deux raisons principales: le mariage des soldats arrivés célibataires tribus avec des autochtones (han ou non han ) et la conversion de nombreuses tribus locales à la nouvelle religion. Au XIXe siècle, les Hui se révoltèrent et créèrent l’éphémère sultanat de Dali(1855-1873). |