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    Pour ceux qui aiment les coutumes folkloriques des ethnies minoritaires, Xishuangbanna est un endroit qui vaut le détour, pour ses paysages pittoresques, son climat subtropical et ses habitants en costumes traditionnels aux couleurs vives. Plusieurs ethnies y cohabitent : les Dai, les Hani, les Bulang, les Yi, les Jinuo, etc... Toutes excellent en chant et en danse. A l'aurore et au coucher du soleil, on peut voir des paons majestueux chercher leur nourriture? Un véritable paradis sur Terre...

     

    Les Dai vivent dans un monde poétique que l'on croirait extrait d'une peinture. Au milieu d'une forêt de bambous verdoyants, des bananiers, des cactus et des fleurs tropicales, se cachent les maisons en bambou des Dai. Originales et raffinées, leur architecture fait penser aux formes d'un paon.

     

    Les maisons des Dai comptent deux étages. Montées sur pilotis pour éviter l'humidité, le bas de ces constructions abrite des volailles. L'étage supérieur, divisé en deux pièces, sert d'habitation. Pièce principale de la demeure, la salle de séjour est vaste. On y trouve généralement une grande natte en bambou et un foyer posé sur un trépied pour la cuisine. C'est aussi là que l'on reçoit les invités et que l'on discute des affaires courantes. Evidemment, les salles de séjour des Dai ne sont plus aussi rustiques. Eux aussi ont bénéficié des progrès technologiques et du confort du modernisme. Il n'est donc plus rare de voir chez eux des téléviseurs, des réfrigérateurs ou des machines à laver. Au fond, séparée par un rideau en bambou ou une simple planche de bois, on trouve la chambre à coucher. Une autre natte en bambou recouvre le sol où dort toute la famille. L'extérieur de la salle de séjour donne sur un couloir et un balcon. Les femmes Dai aiment y coudre, notamment des brocarts aux motifs d'éléphants -symbole de bon augure- au beau milieu des seaux et des cylindres en bambou, accessoires indispensables pour puiser de l'eau. Les maisons des Dai sont spacieuses et bien aérées, idéales pour le climat pluvieux de Xishuangbanna.

     

    Si vous avez l'occasion de pénétrer dans l'une d'elles, votre hôte se fera un plaisir de vous expliquer les significations de chaque partie de sa maison. Par exemple, le pilier de voûte, baptisé « pilier de chute », est la colonne la plus sacrée de la maison. On ne peut ni s'y appuyer ni la décorer d'objets. Cette colonne symbolique apporte la bénédiction à la demeure et la protège des mauvais sorts. Lors de la construction d'une nouvelle maison, les habitants placent souvent des feuilles d'arbres sous le pilier de chute, pour la rendre selon eux, plus solide. Le pilier central représente le sexe masculin. Un autre pilier, plus petit, placé à côté, évoque le sexe féminin.

     

    Au plafond, les Dai suspendent délibérément une charrue, un râteau, un rouet, un métier à tisser, une hotte à poissons, une corbeille en bambou, des outils de la vie courante, de récolte et des instruments de musique. Autant d'objets qui témoignent de leur mode de vie basé sur la riziculture et leur passion pour la musique. Chaque habitant se donne beaucoup de mal pour aménager l'intérieur de sa maison. D'une certaine manière, ces maisons en bambou assurent la protection et la transmission de l'histoire et de la culture des Dai.

     

    Les Dai aiment l'eau et la vénèrent. Le plus souvent d'ailleurs, leurs villages sont construits en bord de rivières. Le puits qui alimente tous les habitants est recouvert d'une pagode divine multicolore et incrustée de miroirs minuscules. Celle-ci a deux fonctions : implorer la bénédiction des dieux et protéger l'eau des saletés et des objets éventuels qui pourraient y tomber. Même les enfants, influencés dès le plus jeune âge par leurs parents, ne vont pas s'amuser près du puits.

     

    La rivière située près du village est le paradis des Dai. Les rives sont occupées par les femmes qui lavent leur linge. Les enfants barbottent dans l'eau. Et sont rejoints parfois par les moines du temple du village. Le soir venu, les femmes viennent s'y laver. Leurs jupes multicolores flottent à la surface de l'eau. Et au milieu de leurs rires, leur charme se détache sur le coucher du soleil...

     

    La Fête de l'aspersion de l'eau, célébrée durant la nouvelle année du calendrier dai, (mi-avril dans le calendrier grégorien), est l'événement qui témoigne le mieux de la relation étroite entre les Dai et l'eau. Cette fête, célébrée par tous les Dai de la province du Yunnan, est l'une des plus importantes parmi les centaines de célébrations que comptent les ethnies minoritaires du Yunnan. Elle est aussi l'une des plus influentes et celle qui rassemble le plus de personnes.

     

    Le jour de la Fête, les Dai, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, en costume de cérémonie, rayonnent de joie. Les jeunes filles se parent de leurs bijoux préférés et de fleurs. Très tôt, chacun apporte des offrandes au temple du village. Puis on goutte de l'eau devant la pagode de sable recouverte d'offrandes pour bénir toute la famille. En même temps, les filles versent de l'eau pure parfumée dans la gueule d'un dragon en bois. L'eau coule ensuite dans le corps de la statue de Bouddha pour purifier cette dernière. Avec l'eau ainsi récoltée, les Dai se lavent les yeux pour implorer la bénédiction du Bouddha. Ensuite, les vieillards s'aspergent mutuellement d'eau avec leur main ou une branche d'arbre pour se dépoussiérer et se bénir. Puis vient le tour des jeunes. Avant de s'asperger eux-mêmes, ils doivent d'abord asperger leurs aînés en signe de respect. Au début, les Dai utilisent leurs mains ou des bols, puis des cuvettes et des seaux. Le tout se fait en chantant. Les gongs dai et les tambours, le bruit de l'aspersion de l'eau et les acclamations offrent un spectacle vivant qui donne envie de participer aux festivités.

     

    Pendant la Fête, d'autres activités sont également proposées : combat de coqs, danse du paon, lancer de sachets brodés auquel participe les jeunes filles et garçons, courses de régates sur le fleuve Lancang, etc... La nuit, à la lumière des lampions, les gens chantent et dansent.

     

    Les Dai, outre leur sens de la fête, sont réputés pour leur simplicité, leur accueil chaleureux et leur franchise. Allez dans n'importe quel restaurant ou maison dai, les belles femmes dai vous accueilleront, une cuvette dans une main et une branche d'arbre trempée dans l'eau dans l'autre. Elles vous aspergeront d'eau à votre arrivée. Un moyen pour elles de vous souhaiter les bienvenue et bonne chance.

     

    La cuisine dai offre une abondance de mets, le plus souvent à base de porc, de poulet, de poissons et de boeuf. Ils sont tous plus délicieux les uns que les autres. Parfumés, croustillants, aigres, pimentés ou frais, il y en a pour tous les goûts.

     

    Le poisson rôti à la citronnelle est le plat le plus typique des Dai. Le poisson est d'abord enveloppé de feuilles de citronnelles avant de le mettre à cuire au charbon de bois. Le poisson devient ainsi croustillant. Les Dai utilisent cette préparation pour des dizaines d'autres plats.

     

    Le riz gluant au bambou parfumé des Dai est aussi un autre délice réservé aux enfants comme collation ou aux hôtes distingués. Le bambou parfumé est une sorte de bambou fin dont la paroi intérieure est recouverte d'une pellicule qui dégage un parfum. On découpe et on creuse alors le bambou en forme de cylindre au niveau des noeuds, en gardant toutefois un noeud pour maintenir le récipient, droit. On y place ensuite le riz gluant. Puis on met le bambou et son contenu à tremper dans de l'eau pendant sept ou huit heures. Avant de le recouvrir de feuilles de palmier ou de citronnelle. Et de mettre à cuire le tout sur le foyer. Le riz est prêt lorsque de la vapeur d'eau s'en dégage, soit environ dix minutes après. Au moment de servir, on utilise un bâton pour frapper le bambou, puis on en déchire des tranches d'où apparaît un riz enveloppé d'une fine pellicule blanche, doux et parfumé. Un vrai délice !

     

    N'hésitez pas non plus à goûter les plats aigres, très appréciés de la minorité Dai. Ils s'accompagnent également très bien avec le vin.

     

     

     
    
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